lundi 29 août 2011

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

Les journalistes me déçoivent terriblement. Je crois qu'ils viennent de descendre encore d'une coche.

En lisant l'article sur le spectacle Granby en fête de La Voix de l'Est, je m'attends à y lire de nombreux de commentaires positifs. C'est facile: Un journaliste se promène durant une journée complète − parmi 40 000 personnes − et accroche des gens au hasard pour leur demander comment ils aiment l'animation, les spectacles ou les feux d'artifices, alors vous trouverez facilement suffisamment de commentaires positifs pour écrire 4 ou 5 pages.

Mais en lisant l'article, on se rend compte qu'il n'y a que 4 commentaires provenant des visiteurs. Ce n'est pas un mal en soit, probablement les commentaires représentatifs de tous ceux qui ont été émis. Or, il y a un commentaire venant d'un «authentique» spectateur, un autre venant d'un employé qui a monté la scène, et deux autres commentaires qui viennent de l'organisateur de la journée et ces deux commentaires commencent ainsi: «Il y a quelqu'un qui m'a dit ...»

Naturellement, je ne vous parlerais même pas de ça, si ce ne serait qu'on s'est aventuré sur un terrain politique: «Il y a même quelqu'un qui m'a dit qu'après une journée comme ça, il était quasiment content de payer ses taxes.» En lisant cette phrase, je me remémorais les beuglements de M. Pronovost et j'avais bien le goût moi aussi de rire de cette relation boîteuse entre un compte de taxes et un party, une opinion émise par on-ne-sait-pas-qui.

Apparemment, nous en sommes rendu là. Nos journalistes n'informent plus, ils rapportent les rumeurs. Alors j'ai décidé de partager avec vous les choses qu'on m'a dites, mais que je n'ai pas pu vérifier. Vous allez peut-être comprendre pourquoi je ne vois pas Richard Goulet du même oeil que certains autres citoyens. Il n'y a pas de preuves irréfutables des propos qui suivent, mais je choisis de croire qu'ils sont véridiques car ils correspondent aux prises de décisions que je vois aujourd'hui et les sources semblent assez sérieuses, nombreuses et diversifiées (car j'en ai entendu bien d'autres). Alors, sachant que la seule chose qui est vrai dans ce qui suit est que quelqu'un me l'a dit, voici une liste de propos qui m'ont été rapporté au cours des années:

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que Richard Goulet a déjà fait faillite. La source de cette information serait un membre de la famille de Richard Goulet. Ce qui semble confirmer cette rumeur est aussi ce commentaire laissé par une personne anonyme sur un de mes blogs qui pose la question suivante: «Pourquoi ne pas pousser vos investigations plus loin et aller voir ce qui est advenu de la Boulangerie paternelle lorsque Richard Goulet en a pris la relève?»

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que le travail de Richard Goulet chez Labatt était de se promener de taverne en taverne afin de promouvoir la visibilité de ses produits. Prenant une petite bière ici et là avec les clients, il en serait devenu alcoolique (un problème qui serait résolu aujourd'hui).

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que Richard Goulet est responsable de l'achat du monorail qu'il y avait au zoo. Apparamment, ce fût l'un des pires achats du zoo, un deal que Richard Goulet aurait finalisé sur le coin d'une table dans une taverne. Rien ne fonctionnait avec ce monorail et chacune de ses composantes a dû être changées au moins une fois dans un court laps de temps. Un projet qui s'est révélé extrêmement coûteux pour le zoo.

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que Richard Goulet a été président de la Société zoologique qu'une seule année. Il n'aurait pas été réélu parce qu'il était considéré comme trop dépensier.

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que Richard Goulet a déjà été associé dans un bureau d'assurances. Ses associés l'aurait jeter dehors car il était trop dépensier.

Il y a quelqu'un qui m'a dit ...

que les infrastructures actuelles pour le parc Louis-Choinière ne sont pas adéquates pour le bâtiment qu'on va y bâtir. Ce projet n'est qu'une excuse pour «forcer» la Ville a amener les infrastructures dans ce coin, qui desserviraient aussi le projet de développement résidentiel dans le golf Granby-St-Paul. On parle de dizaines de millions de dollars pour ces infrastructures.

Je n'ai jamais partagé ces rumeurs avec les journalistes parce que lorsque je leur demandais de faire des recherches sur des dossiers municipaux qui sont d'actualité, ils refusaient de le faire sous prétexte que je n'avais pas de preuves, alors imaginez pour des rumeurs qui datent de 20 ou 30 ans. Mais apparement, les rumeurs sont devenues une bonne source d'information, du moins lorsque c'est positif.

Finalement, je vous laisse sur cette lettre d'opinion que j'avais écrite à La Voix de l'Est au sujet de leur article sur les refoulements d'égouts:

Le choix des mots

«Le maire répond aux victimes des inondations». Voilà comment j'aurai titré l'article concernant les refoulements d'égout de La Voix de l'Est de samedi dernier au lieu de «La Ville répond à ses détracteurs». Naturellement, mon avis est biaisé et un titre plus neutre aurait peut-être été «Le maire répond à ses citoyens».

Un détracteur c'est quelqu'un qui cherche à rabaisser le mérite de quelqu'un ou la valeur de quelque chose. Dire que «la Ville répond à ses détracteurs» signifie qu'il y a Granby des gens qui tentent de rabaisser la Ville; ce qui est archi-faux. Au pire, on peut dire que Richard Goulet a ses détracteurs, mais pas la Ville de Granby. De mon point de vue, il n'y a que des dénonciateurs, c'est-à-dire des gens qui attaquent en révélant les lacunes de sa gestion et ce groupe augmente sans cesse. Contrairement à ses partisans qui se font de plus en plus rare.

Malgré tout, les articles de certains médias nous donnent toujours une impression que notre maire est une victime qui doit être protégée de ses «détracteurs». Malgré que nos journalistes ont rencontré notre maire plusieurs fois après les inondations, on a patiemment attendu une conférence de presse qui s'est donnée un mois plus tard pour écouter ses réponses. Avec tout ce temps de préparation, on pourrait s'attendre à ce que nos journalistes confrontent notre maire, qu'ils soient un peu plus exigeant. Alors que notre maire nous dit que la Ville n'est pas responsable, il nous dit que nous allons devancer certains travaux. Malgré que la Ville n'est pas responsable, le maire nous sert son excuse habituelle: c'est la faute aux administrations précédentes. Mais si les administrations précédentes n'ont pas fait leur boulot correctement, ça signifie que la Ville est responsable. La Ville de Granby, ça ne se résume pas à Richard Goulet.

On nous dit que «La Ville répond». Or un autre représentant de la Ville, le conseiller Bonin, a accusé la Ville – ou plutôt, le conseil actuel -, un mois auparavant, d'avoir une responsabilité dans ces inondations car on n'aurait pas respecté les secteurs prioritaires dans la réfection des infrastructures. Pire encore, les secteurs visés par M. Bonin ne font même pas partie des secteurs où M. Goulet prévoit investir dans les 10 prochaines années. Malgré cela, aucun journaliste n'a daigné confronter M. Goulet avec ces propos, des accusations pourtant graves.

Richard Goulet justifie la non-responsabilité de la Ville en nous disant que ces pluies n'arrivent qu'à tous les 55 ou 100 ans. Alors que ces pluies se sont abattus au moins 3 fois cette année, il a le culot de nous dire, avec le plus sérieux du monde, que la dernière fois où il a plu aussi fort, c'était … il y a 35 ans! Je sais que j'ai une connaissance supérieure à la moyenne en mathématiques, mais je ne peux pas m'imaginer que les citoyens (journalistes inclus) ne peuvent pas voir le ridicule de ces propos. Il est aussi troublant de voir qu'il semblerait que les cieux n'ont déversé leurs eaux que sur Granby. Ou, s'il a plu ailleurs, il semblerait que les infrastructures des municipalités avoisinantes ont été capables d'absorber les surplus d'eau. Une autre belle question que nos journalistes auraient pu poser.

Et le comble, à peine deux jours plus tard, ça déborde encore. Des pertes pour les commerces, même une fermeture. Personnellement, ça ferait la manchette de mon quotidien. La Voix de l'Est a plutôt choisit les «malheurs» de Cowansville: 4 jumelés seront construits parmi des résidences unifamiliales. Horreur! Il faut dire qu'UN citoyen a écrit une lettre d'opinion pour s'en plaindre, alors qu'à Granby, ils ne sont qu'une dizaine à dénoncer régulièrement la gestion de Richard Goulet et du conseil en général.

Denny O'Breham
Granby



samedi 27 août 2011

Ces silences qui nous parlent

Il y a quelques jours j'écrivais deux commentaires sur le blog de M. Laliberté, l'implorant d'informer les gens du mutisme de nos élus et, par extension, du fait que Richard Goulet prend des décisions de façon arbitraire.

Or, il semblerait que le message ait fait le tour du bureau. Dans la cause de Gaz propane Rainville, les commentaires de Richard Goulet ont été rapportés ainsi:

«Le maire Richard Goulet n'a pas voulu commenter hier les déclarations de Richard Rainville. "Je suis président du commissariat industriel de Granby et région. J'ai visité au-delà de 80 industries. Je suis là pour le développement industriel", s'est-il borné à dire.»

Auparavant, on n'aurait que rapporté les propos de Richard Goulet. Ici, on nous spécifie que Richard Goulet répond à côté de la question en disant «n'a pas voulu commenter». On nous démontre aussi très bien le ton de la conversation en qualifiant la réponse du maire avec le terme «borné». Ça c'est le Richard Goulet que je connais.

On rappelle les déclarations de M. Rainville:

«Il est convaincu que Granby a entrepris ses démarches légales par "vengeance", en réprimande à des critiques qu'il a déjà formulées publiquement à l'endroit de l'administration du maire Richard Goulet.

"Ça fait 30 ans qu'on est là. On avait eu la permission verbale d'utiliser le terrain dans le temps. Les administrations municipales se sont succédé et ça a toujours été correct. Et, tout d'un coup, le maire a décidé d'installer des bancs de parc là", a déclaré M. Rainville.

Ce dernier affirme que cette décision nuira assurément à son entreprise. "Un maire devrait essayer de faire développer les entreprises locales, pas de les étouffer pour des opinions personnelles", estime l'entrepreneur.»

Voici les propos de M. Rainville face à l'administration Goulet:

Deux choses rendre crédible l'opinion de M. Rainville. Premièrement, il est un homme d'affaire prospère et, deuxièmement, sa prospérité ne tient pas de contrats avec la Ville de Granby.

En ajoutant ce cas avec celui de Michel Duchesneau, maintenant tous les gens d'affaires qui voudraient dire leurs opinions concernant l'adminstration Goulet savent à quoi s'en tenir: Dites des choses positives concernant l'administration Goulet, sinon taisez-vous.

Apparemment, les gens d'affaires ont choisi de se taire. J'imagine qu'il n'y a pas beaucoup de positif à raconter.

vendredi 26 août 2011

La 5e dimension

Le projet de la piste cyclable est probablement le projet le plus incompréhensible pour moi:

«Le pont flottant est l'une des pierres angulaires de la piste multifonctionnelle qui permettra de relier le Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin (CINLB) à la Vélogare, rue Denison Est, en passant par le parc Daniel-Johnson.»

Suis-je le seul à savoir que La granbyenne traverse le lac Boivin au réservoir Lemieux, reliant le CINLB à la Vélogare via l'Estriade?

Après tout, ça ne fait qu'une quinzaine d'années que La granbyenne existe. Elle fût construite par le méchant Michel Duchesneau, vous savez au temps où il ne se passait rien à Granby car nous étions trop occupé à payer la dette?

Il est vrai qu'on doit être capable de supporter toute cette nature et ces paysages bucoliques lorsqu'on pédale sur une île au milieu de ce lac marécageux rempli de vie. Les canards, les tortues et autres animaux que l'on doit croiser sur notre route sont d'un ennui lamentable. Et il n'y a pas un, pas deux, mais trois ponts à traverser pour se rendre à la Vélogare!



Pour aller au parc Daniel-Johnson, on devait quitter cette piste cyclable pour emprunter le boulevard de l'Estrie - si peu achalandé qu'on peut rouler au milieu de la rue sans croiser la moindre voiture - qui, une fois au bout du cul-de-sac, nous donnait accès à un petit sentier entrant dans un boisé, où nous devions passer sur un pont enjambant un petit ruisseau. Tellement désagréable, on avait l'impression d'entrer dans une forêt enchantée. Ça fait au moins 30 ans que ce sentier existe. Mais Richard Goulet a su se mettre les résidants locaux à dos avec son projet farfelu et extravagant. Ce chemin sera maintenant chose du passé.


Mais il fallait boucler la boucle. Désormais nous quitterons La granbyenne et ses paysages bucoliques pour aller sur la rue Drummond où une piste cyclable doit être spécialement aménagée pour séparer les cyclistes du trafic automobile. Finalement, vous entrerez dans le parc où vous longerez la rue Drummond, là où vous pourriez apercevoir une Toyota Tercel 87 ou un Honda Civic jaune, des images qui resteront gravés dans votre mémoire à jamais.

Mais apparemment, je suis le seul à avoir cette perception de la réalité. Dans mon monde, Richard Goulet devrait être le sommet du ridicule pour suggérer un tel projet et les citoyens devraient être fachés de voir un tel gaspillage des fonds publics. C'est pire - mais alors là, beaucoup plus pire - que le projet de «La ville du bonheur» fait par Guy Racine qui avait pourtant été ridiculisé d'une façon exagérée.

Le pire dans tout ça c'est qu'on ne sait pas qui a démandé une telle piste cyclable. Jamais elle n'a fait partie d'une promesse électorale. Jamais elle n'a été publiquement discutée. Aucun groupe de citoyens ou organisme la revendique. Et pourtant, elle fait son chemin ...

J'ai l'impression d'être dans la 5e dimension, entouré de gens complaisants, tel des zombies s'occupant à refaire machinalement leur routine jour après jour, ne voyant pas le monde qui les entourent. Y aura-t-il une fin à cette folie collective qui nous pousse à regarder passivement ce conseil gaspiller notre avenir avec des projets plus farfelus les uns que les autres?






lundi 22 août 2011

Les priorités

On pourrait parler de la période de questions des citoyens, mais je crois que tout ça sera couvert dans les médias demain. C'était malgré tout très serein et les policiers que notre maire avait sommés n'ont pas été nécessaire. Je crois que les citoyens concernés étaient de toutes façons trop épuisés pour réagir fortement.

Non, ce qui a été intéressant s'est produit au point 11.3.2. On discutait d'une directive de changement pour le contrat du centre sportif Louis-Choinière, soit les nouveaux terrains de baseball dans le Canton. Pascal Bonin a voté contre ce point tout en justifiant qu'il a toujours voté contre ce projet. Il a ajouté que les derniers évènements qui démontrent qu'il y a beaucoup d'argent à mettre dans les infrastructures de rues ne font que justifier que ce n'est pas le temps d'investir dans ces infrastructures de loisirs qui servent à peu de citoyens et qui coûtent très cher.

Et c'est là que ça devient intéressant car M. Pronovost ne lui a pas laissé le temps de finir sa phrase qu'il s'est mis a beuglé comme un animal afin de ridiculisé les propos de M. Bonin. M. Goulet s'est mis de la partie en disant qu'il ne fallait pas mêler les choses. M. Goulet a dit qu'il est vrai qu'il y a 50-60 M $ à investir dans les égouts mais que de toutes façons il est impossible de tout faire cette année, alors pourquoi se priver? Je serais d'accord avec notre maire ... si ce ne serait pas qu'il emprunte pour faire ses travaux. L'argent emprunté, c'est de l'argent que nous n'aurons pas demain pour faire les travaux d'infrastructures de rues. Dans ce blog, je trouvais facilement pour 60 M $ de dépenses de toutes sortes qui ne sont pas prioritaires, surtout si on compare avec les égouts de notre Ville. Si on aurait pas fait ces dépenses (ou si on les avait payées comptant), Dans un avenir rapproché, nous aurions ces 60 M $ de libre pour faire les travaux qui vont être plus que nécessaire.

La dette ça diminue terriblement notre capacité de payer. C,est ça que M. Goulet, M. Pronovost et probablement la majorité de notre conseil ne comprend pas. Le plaisir qu'ils éprouvent à donner des cadeaux à tout le monde aujourd'hui sont les casse-têtes de demain pour trouver l'argent nécessaire pour nos infrastructures. Toutes les administrations responsables devraient se casser la tête pour maximiser les dollars des contribuables; l'administration Goulet ne le fait pas du tout.

vendredi 19 août 2011

Un mois plus tard

Voilà, le maire a finalement parlé pour le refoulement d'égoûts du ... 21 juillet! Une belle conférence de presse, avec un dossier bien monté. Évidemment, après un mois de préparation ...

Naturellement, personne n'aura droit à un quelconque dédommagement. Il faut tout de même noter que les administrations précédentes n'ont rien fait de bien (et ce, malgré le fait que la Ville ne soit pas responsable!):

le maire prend soin de rappeler que la Ville a investi 33,6 M $ en six ans (une moyenne annuelle de 5,5 M $) dans la réfection du système d'égouts et d'aqueduc.

«Les administrations précédentes ont fait des choix budgétaires différents et n'ont investi que 11,3 M $ en onze ans pour une moyenne annuelle de 1 M $. Inutile de vous dire qu'il y a encore beaucoup de rattrapage à faire»

Bon, on rappelle que pendant une partie des 11 années précédentes, ON PAYAIT LA DETTE. C'est-à-dire qu'on payait, entre autres, les infrastructures faites les années précédentes en plus de celles nécessaires à l'époque. S'il y a eu des sacrifices, c'est maintenant terminé, on peut passer à autre chose. On rappelle aussi que sous l'administration Goulet − alors que nous n'avons aucune facture qui traîne des administration précédentes − ON AUGMENTE LA DETTE. C'est-à-dire qu'on ne paye PAS les infrastructures que nous installons. C'est facile faire des investissements quand on ne paye rien. Est-ce que la différence est si difficile à voir ? Est-ce si difficile de comprendre que dans les années 90 nous avons brisé un cycle qui réduisait notre marge de manoeuvre d'une façon incroyable et qu'en ce moment nous vivons une rechute ?

Deuxièmement, Richard Goulet compare encore les montants d'argent. Non seulement Richard Goulet admet lui-même que les coûts augmentent avec l'inflation (donc comparer les coûts d'aujourd'hui avec ceux d'il y a 15 ans, c'est pas fort), mais en plus nous savons tous que l'administration Goulet est loin d'être la plus économe. J'aimerais bien mieux voir les quantitées de matériaux utilisés plutôt que les montants d'argent afin de comparer les deux adminstrations. Encore là, Il faut faire attention aux rues que l'administration Goulet a asphaltées 2 fois (ex.: rue Cowie) ou qui devront être asphaltées de nouveau dans un court laps de temps (ex.: une partie de la rue Grove ou la quasi-totalité du resurfaçage comme la rue Principale).

Finalement, n'oublions pas que Richard Goulet investit beaucoup dans ce qui paraît bien pour lui plutôt que dans la réfection des vieux quartiers. Plusieurs nouveaux développements comme le secteur de la rue Bourget et Gérard-Goulet (qu'il a nommé en l'honneur de son père) ou le secteur des terres Miner (les rues Robitaille, Mountain et Belmont). Tout ça ne sert pas à rénover nos vieilles infrastructures mais bien à en créer de nouvelles pour satisfaire le désir de notre maire de jouer au promoteur avec l'argent des citoyens. Je vous rappelle que ce n'est pas payé, c'est de l'argent emprunté que les adminstrations futures devront rembourser.

EDITION, 17h11: Par mesure de comparaison, j'ajouterai à ce que je viens d'écrire que le montant de la dette payée dans les années 90 s'élevait à 70 M $. Mais il y plus encore.

Un autre point qu'il faut considérer c'est la fusion. Avant Richard Goulet, il n'y avait que 45 000 habitants à Granby, maintenant avec le Canton nous sommes 60 000. Normalement, le budget devrait suivre avec cette augmentation.

Parlant de fusion, notons aussi le peu d'infrastructure que le Canton a amené avec lui lors de la fusion. Avec sa population de 12 000 habitants, le Canton n'avait pas de bibliothèque, d'aréna ou autres infrastructures de loisirs outre le parc Choinière (que l'on refait complètement cette année). En guise de comparaison, Cowansville a une population équivalente et possède toutes ces infrastructures. Je ne dis pas ça pour juger les décisions prises par les élus du Canton, seulement pour ne pas oublier ces faits lorsque Richard Goulet nous dit qu'il nous manque une glace à Granby ou que notre bibliothèque est trop petite pour notre population et qu'il tente de mettre ça sur le dos des gens qui ont remboursé la dette de la Ville alors que c'est le Canton qui choississait de ne pas investir. Normalement, Richard Goulet aurait dû tenir compte de ceci lors des négociations de la fusion, mais il ne l'a pas fait, préférant ridiculiser les opposants qui l'en avait informé publiquement.

Désolé pour l'édition de dernière minute, mais je n'ai pas pris un mois pour répondre, mais une heure.

mercredi 17 août 2011

Le gouvernement se défile

Je vous avais déjà parlé que le MAMROT étudiait une plainte concernant la vente des terres Miner ou plutôt son financement par la Ville elle-même que je considère illégal.

La bonne nouvelle: Il semblerait que le rapport que le MAMROT a entre ses mains recommande de conclure à l'illégalité du geste, c'est-à-dire que la Ville de Granby n'a pas le droit de prêter de l'argent à une entreprise privée. Il semblerait que la décision fût simple à prendre et qu'elle était évidente pour tous. Rien d'étonnant, puisque la loi sur l'interdiction de subventions municipales est tellement simple et claire. Donc, un juge se basant sur les mêmes lois, devrait arriver à une conclusion similaire.

La mauvaise nouvelle: Parce que Michel Duchesneau a décidé de poursuivre lui-même la Ville de Granby, le MAMROT a décidé de ne pas émettre d'opinion officielle avant le dépôt du jugement. Naturellement, je suis insatifait et considère qu'ils ne respectent pas leur politique de traitement des plaintes, alors devant le refus du MAMROT, j'ai fait une plainte au Protecteur du citoyen afin de tenter de mettre de la pression. Je ne m'attends pas à grand chose, mais tant qu'à avoir des fonctionnaires qui se tournent les pouces au lieu de règler les conflits simplement, c'est-à-dire faire leur job, j'ai décidé de les occuper à se justifier. Au moins la poursuite de M. Duchesneau aura eu le bienfait d'arrêter les travaux avant que trop de dommages soient causés, limitant ainsi les dédommagements que la Ville pourrait avoir à payer.

De plus, j'ai aussi rencontré mon député François Bonnardel. Je n'étais pas le premier à lui parler du sujet, mais il ne semble pas vouloir s'impliquer, malgré que les municipalités soient dépendantes du gouvernement provincial. Pourtant, à Québec, la député locale a été jusqu'à créer un projet de loi pour appuyer l'amphithéâtre du maire Labeaume. Pourquoi notre député ne pourrait-il pas faire pression sur le MAMROT pour qu'il émette une opinion qui pourrait débloquer un dossier important?

Il commence à être temps que des gens sortent de l'inaction dans les dossiers concernant la Ville de Granby, là où les citoyens sont en train de payer un fort prix pour l'incompétence de nos élus.

Peut-être que la force du nombre de plaignants pourrait faire avancer les choses? Ne vous gênez pas, toutes les plaintes, à tous les niveaux (député, MAMROT ou Protecteur du citoyen), sont confidentielles et elles peuvent toutes se faire via Internet. N'attendez pas d'être directement impliqué pour agir, il sera trop tard. Parlez-en aux victimes des refoulements d'égoûts.

La goutte qui fait déborder l'égoût

Ce que j'appréhendais est maintenant réalité: La goutte d'eau qui fait déborder le vase ... ou plutôt l'égoût!

Dans cette lettre d'opinion, on lit ce qui suit:

« Au lieu d'investir dans la réfection du pont Mountain (embelli, mais toujours aussi congestionné), dans l'agrandissement de l'aréna qui à été très vite fait, des terrains de baseball et soccer, qui malheureusement nous empêchent de dormir et d'avoir le calme le samedi et dimanche, alors que vous nous obligez à ne pas faire de bruit le dimanche. De plus, des amis à moi dans d'autres villes qui ont une moto ne peuvent plus venir à Granby, de peur d'avoir une amende. Vous auriez intérêt à ne pas négliger vos citoyens qui doivent, à même leurs taxes, vous payer un excellent salaire.»

Maintenant on se souvient de l'échec du pont Mountain, l'aréna ne semble plus être l'idée du siècle, l'application excessive des règlements ne semble plus être à la demande des citoyens et la hausse des salaires de nos élus semble être injustifiée.

Malheureusement, le silence des citoyens aux moments opportuns a été interprété comme un appui de la population par nos élus pas trop perspicaces.

Le fond du problème

En ce qui concerne les refoulements d'égoûts, sachez que peu importe qui aurait été à la mairie, ils n'auraient probablement pas tous été possible de les éviter. Certe, Richard Goulet aurait pu faire le travail correctement sur la rue Grove au lieu de repaver par-dessus les vieilles infrastructures, il aurait pu exiger des bassins de rétention pour Aliment Ultima ou la Caisse Desjardins et, si on se fie à M. Bonin, il aurait pu aussi suivre les priorités dans l'ordre des travaux à faire en commençant par les cas qui étaient les plus problématiques. Malgré tout, il y aurait encore pour une décennie de travaux à faire.

Et c'est là que les gens devraient être indignés. Car, non seulement Richard Goulet choisi de faire des travaux de «bouchonnage» qui devront être refait à court terme (le resurfaçage de la rue Principale ne sera bon que pour, au plus, 5 ans), mais il choisi de nous endetter. L'endettement, c'est l'argent de demain. C'est l'argent que nous n'aurons pas pour faire les travaux d'infrastructures qui nous sont si nécessaires. Un aréna, on l'a vu, le privé peut s'en occuper; Les rues, seule la Ville peut les faire, personne d'autre le fera à sa place. Un bon maire devrait être capable de solliciter le privé pour les projets qu'ils peuvent supporter afin de laisser une plus grande marge de manoeuvre à la Ville pour remplir SES responsabilités. Mais un aréna, une place publique ou une piste cyclable, c'est plus sexy que des bouts de tuyaux sous terre.

Nos élus

En passant, j'aimerais noter à mon tour un passage de la lettre d'opinion de Mme Boileau:

«je tiens personnellement à remercier M. Pascal Bonin, conseiller municipal, d'avoir obligé la Ville de Granby à ramasser tous les meubles et les débris que l'évènement a causés à nos biens si chèrement acquis, et si durement gagnés.»

Sachez que c'est bien M. Bonin qui est à la base de ce geste. Je vous dis ça, comme ça, au cas où certains voudraient faire passer ça comme une solution venant d'une réflexion de groupe; ce n'est pas le cas.

Je crois que je me répète mais:

Yé où le maire?

mardi 16 août 2011

Déconnecté de la réalité

Toujours concernant les préoccupations des citoyens versus les intérêts du maire, ainsi que les propos que nos journalistes choisissent de rapporter:

1. Lettre d'un citoyen:

Granby: de plus en plus de critiques

2. Réaction du maire concernant Granby en fête, une de ses initiatives, tel que rapporté par La Voix de l'Est:

«Le maire Richard Goulet était évidemment fier de la programmation annoncée hier. "Avec ça, on devrait ébahir les enfants du matin au soir! Granby en fête est une des plus belles activités de l'année. C'était un gros legs qu'on voulait faire aux citoyens, car il n'y avait pas de fête spécifiquement pour eux. Et c'est gratuit. Quel que soit le portefeuille des gens, ça n'a pas d'importance", a-t-il souligné, en spécifiant que les citoyens des municipalités voisines étaient aussi les bienvenus.

Questionné sur le budget consacré à cette journée, M. Goulet a rappelé qu'une enveloppe de 100 000 $ y était allouée. "À cause de la présence de Gregory Charles, on a un peu haussé le budget. Je pense qu'on est capables, à Granby, de s'offrir les meilleurs artistes québécois."»

Sans commentaire.

vendredi 12 août 2011

Ode de La Voix de l'Est

Ça devient de plus en plus injustifiable.

Hier, la une de La Voix de l'Est était le resurfage de la rue Principale. «Les travaux vont bon train», «Une expérience concluante» pouvait-on lire en gros titres. Je n'ai pas de problème avec ça puisque c'est vrai et en plus les commentaires de la Ville étaient fait par un employé de la Ville. En passant, l'article se termine avec «La rue Principale, entre le coin des rues Breton et Dufferin, n'avait pas été refaite depuis le début des années 1990, indique M. Jean.» C'est le maire Duchesneau qu'il l'avait refait, alors qu'il remboursait la dette accumulée par ses prédecesseurs. Lorsque Richard Goulet vous dira que la dette a été remboursé aux détriments des infrastructures, vous saurez qui raconte des «faussetés». De plus, le resurfaçage que l'on fait aujourd'hui ne durera pas 15 ans, mais plutôt 5 ans.

Mais La Voix de l'Est d'aujourd'hui est vraiment un comble.

Article 1: La caserne des pompiers coûtera moins cher que prévu. Une bonne nouvelle, alors l'article est bourré de citation du maire Goulet. «On est contents de voir que c'est plus bas (que le budget prévu), dit M. Goulet.»

Article 2: Une piste cyclable plus sécuritaire. Une autre bonne nouvelle, une autre citation du maire Goulet: «C'est un bel investissement».

Article 3: La collecte de sang du maire. La Voix de l'Est a encore rencontré le maire pour l'occasion car «Le maire de Granby, Richard Goulet, précise que cette collecte est une tradition qui existe depuis 42 ans.»

Refoulement des égoûts? Quel refoulement des égoûts?

Ces articles ont été écrits par 2 journalistes différents. Aucun d'entre eux n'a songé à glisser la question suivante: «Pis, les refoulements d'égouts, vous en pensez quoi?» On se rappelle qu'en ce moment ce qui se rapproche le plus d'un commentaire du Richard Goulet sur le sujet c'est un «Pas de commentaire» qui émane du cabinet du maire (et non du maire lui-même). Il est bien protégé notre maire.

Vous allez me dire que j'ai oublié l'article du camping Tropicana. Ce n'est pas positif et le maire y va de ses commentaires. Cette situation est une des préférés de certains de nos concitoyens. Premièrement, on peut blâmer nos prédecesseurs («Est-ce que le Canton aurait dû leur donner?» questionne le maire).

Mais les gens du camping Tropicana sont des gens qui sont heureux. Ces gens n'ont pas grand chose, mais ce qu'ils ont, c'est à eux. Mais certaines personnes qui ont plus d'argent ne peuvent accepter que ces pauvres soient heureux. Sinon, cela voudrait dire qu'eux-même travaillent pour rien puisqu'ils pourraient atteindre le bonheur en dépensant moins d'argent. Non, un pauvre, ça doit être malheureux. Alors on va interdire leur mode vie et ils perderont tout, puisque le peu qu'ils ont n'aura plus aucune valeur de revente. Juste le fait de vivre cette incertitude est un stress incroyable à leur infliger.

Et là, le plus beau arrive. Les riches, afin de se soulager la conscience, vont construire un HLM pour aider ces gens qui n'ont plus de chez soi. Ça c'est beau. Les pauvres retrouvent maintenant le bonheur de posséder et, surtout, c'est grâce à nous les riches. Bon, le sentiment d'accomplissement, l'estime de soi, la dignité et le sens de responsabilités de ces gens, tout ça en prend un coup; mais regardez ce que que j'ai fait: j'ai construit un HLM!

jeudi 11 août 2011

Mort d'un cul-de-sac

Enfin du positif. Ça n'arrive pas souvent, mais quand ça arrive on le note. La rue Alexandra va finalement déboucher sur le boulevard Mountain.

Petit historique: En fait cette portion de la rue Alexandra était le prolongement de la rue Ottawa jusqu'à ce qu'on contruise le boulevard Mountain. En créant ce dernier, il a fallu exproprier une partie du terrain de l'école Parkview. L'école avait protester, considérant qu'on réduisait le terrain de jeux des enfants. Afin de clore le dossier, la Ville avait finalement accepté d'échanger le terrain nécessaire pour le boulevard Mountain avec un bout de la rue Ottawa (aujourd'hui devenue la rue Alexandra).


Ç'a toujours été une décision farfelue. Les enfants n'ont jamais vraiment eu besoin du terrain supplémentaire. Mais le cul-de-sac créé aura toujours été un casse-tête incroyable. Comme vous pouvez le voir sur la photo, il n'y pas de rond au fond du cul-de-sac et c'est un cauchemar à déneiger l'hiver. La neige était accumulée en un énorme tas au bout de la rue pour être ramassée un peu plus tard avec un chargeur sur roues. Au bout de la rue il y a une entrée privée qui était souvent partiellement obstruée par ce tas de neige. Malgré toute la bonne volonté des cols bleus, il restait toujours un fond de slush ou de glace dans le cul-de-sac.

Désormais, le terrain a été repris par la Ville et la rue sera sens unique vers le boulevard Mountain. Génial. Je ne comprend pas comment ça se fait que les journaux ne nous en ont pas parlé.

La seule chose que je m'explique mal, c'est que malgré qu'on refasse entièrement un «nouveau» bout de rue, qu'on refasse entièrement les trottoirs de la rue Alexandra entre Elgin et Mountain, en ce qui concerne la «vieille» asphalte de la rue Alexandra, on se contentera de la recouvrir d'une mince couche de nouvelle asphalte. Cete rue est en ruine. Si ça dure 5 ans on pourra se compter chanceux. Pourquoi ne pas la refaire au complet, il en manque si peu et on aurait pu oublier cette rue pour des décennies à venir?

mercredi 10 août 2011

Comment est-ce possible?

Mme Tessier est fâchée. Ça fait 4 fois en 13 mois que l'eau monte dans son sous-sol. On peut lire le reportage ici et ici.

On la comprend, surtout lorsqu'on nous parle de pluie qui tombe 1 fois tous les 55 ou 100 ans et que c'est arrivé 1 fois en 2004 et 2 fois en 2011. Il y a des mathématiques qui ne fonctionnent pas ici. C'est encore pire dans le cas de Mme Tessier.

Mais qui répond aux citoyens pour la Xième fois dans le journal? Un fonctionnaire. Comment est-ce possible? Il est où Richard Goulet lorsque ne lui lance pas des fleurs? Comment ça se fait qu'on ne voit pas sa face en gros plan, opposé à la photo des citoyens mécontents, avec un de ses commentaires insipides du genre: «Granby ce n'est pas juste de l'asphalte et du béton»? Elle est où la belle transparence du conseil et de la Ville?

«Je tente d’avoir des réponses à mes questions auprès de la Ville et je n’en ai pas.»

«On laisse des messages et on ne nous rappelle pas»

Voilà ce que nous dit Mme Tessier.

Comment ça se fait que certains ont été jusqu'à réclamer la démission du ministre des Transports dans le cas de morceaux de béton qui tombent du tunnel Ville-Marie, mais que personne ne semble s'offusquer que le maire reste coi lorsque des centaines de citoyens sont victimes du malfonctionnement des infrastructures municipales? On parle d'un silence total. Même pas un mot de compassion.

Ça bouge ... un peu

Je ne sais pas si les gens commence à comprendre ce que je me tue à expliquer depuis quelques années concernant l'endettement: Richard Goulet est en train de dilapider les fonds publics de demain. Des fonds que nous aurons nécessairement besoin. Les gens avant lui avaient compris. Mais Richard Goulet est incapable d'anticiper le futur.

Mme Tessier commence à comprendre: «C’est bien beau investir 4M $ dans un stade de baseball, mais je pense qu’on devrait aussi corriger nos infrastructures». Mais gageons qu'elle ne fait pas partie de la poignée de citoyens qui ont signé le registre contre l'emprunt pour le stade de baseball. Si on ne peut pas compter sur notre conseil pour voir plus loin que le bout de leur nez, c'est notre devoir de les réveiller.

Elle se présentera à la séance du conseil du 22 août prochain. C'est un début, mais on s'attend à peu de chose. Surtout avec son attitude, malheureusement trop répandue: «Et je souhaite que ça bouge parce que si la Ville ne fait rien, je songe sérieusement à quitter ma maison et Granby». Ne partez pas Mme Tessier, investissez dans votre chez vous! Impliquez-vous!

Mais avec plus de 400 réclamations comme celle de Mme Tessier, avec un journaliste et même un conseiller affectés par les refoulements d'égoûts, pourra-t-on finalement avoir un peu d'intérêt de la part de la population pour la chose municipale? Peut-on rêver voir tout ce beau monde se présenter à la séance du conseil du 22 août et exiger des explications?

Pourquoi faut-il toujours attendre d'être dans le trouble avant de réagir?