dimanche 31 mai 2009

Les perceptions négatives de Richard Goulet

Dans La Voix de l'Est de Samedi, il y a un reportage intéressant sur les usines situés en milieux résidentiels (cliquez ici pour le lire).

Naturellement, l'usine des Aliments Ultima, celle qui s'agrandit au détriment du parc Richelieu avec la complicité de nos élus, est au coeur du sujet.

Puisque ce blog s'intéresse aux affaires municipales, je vais m'attarder sur la réponse du maire à ce sujet.  Voici les propos intéressants de cet article:

1- La direction, dit Mme Jubinville, a travaillé sur d'autres scénarios d'expansion, dont une relocalisation de l'usine. Ils ont tous été écartés au profit de l'option la moins compliquée et coûteuse.

2- C'est également le désir de la Ville, reconnaît Richard Goulet. La Ville n'a d'autre choix que d'acquiescer à cette demande, soutient le maire. «Il est bel et bien évident qu'on ne peut pas leur dire non. ... Il est hors de question de ne pas les accommoder.»

3- Et contraindre l'entreprise à déménager dans un secteur plus propice aux activités industrielles est risqué. Rien ne garantit qu'elle le ferait sur le territoire de Granby.

4- Les dirigeants des Aliments Ultima ne se sont pas aventurés sur le terrain de l'ultimatum. Il faut cependant lire entre les lignes, explique en substance le maire Goulet. «Ils n'ont pas eu besoin de le faire. Je sais trop bien comment ça fonctionne. Si on refuse le projet, ils vont s'en aller. C'est comme ça que ça se passe aujourd'hui.»

Qu'est-ce que tout ça signifie?  Premièrement, la compagnie a choisi cette option car elle est la moins compliqué et la moins coûteuse.  C'est normal, c'est comme ça que tous les dirigeants se comportent, car ils doivent rendre des comptes à des actionnaires qui ne pensent qu'aux profits.  Mais ce n'est pas nécessairement un mal car, pour la Ville, c'est aussi une opportunité.  Cette compagnie choisira toujours la solution la moins coûteuse qu'il lui est possible de réaliser.  Donc, la Ville aurait pu proposer une multitude de projets - qui accomoderaient les résidants ET la compagnie - et, en autant qu'ils seraient tous moins coûteux que de déménager, les dirigeants les auraient toujours favorisés.  Surtout si ces projets lui donnerait une bonne image locale.  À ce propos, lisez ma lettre ouverte qui contient des pistes de solutions.

Mais Richard Goulet lit entre les lignes et s'imagine ce que les autres pensent.  Il n'a donc pas besoin de perdre son temps à négocier.  C'est quand la dernière fois où Richard Goulet n'avait pas perdu son temps à négocier?  Ah oui! Lorsque Bromont avait manifesté son désir de quitter la MRC.  On se souvient tous à quel point Granby est perdante dans ce dossier.  Mais Richard Goulet avait une excuse: Le manque d'expérience.  Il faut croire qu'il n'a rien appris, car il ne négocie toujours pas aujourd'hui et acquiesce sans condition.

La façon de travailler de Richard Goulet se résume en un mot: Contraindre.  Si cette méthode ne peut être efficace alors on doit plier.  Dans l'esprit de Richard Goulet, C'est ainsi que le monde est fait: Des gagnants et des perdants.  Trouver des solutions qui accomodent tout le monde est une perte de temps, car il y a nécessairement des perdants.  C'est pourquoi je compare cette philosophie de vie à celle d'un bully dans une cour d'école; elles sont très similaires.  C'est d'ailleurs parce qu'il pense comme ça qu'il dit: "Je sait trop bien comment ça fonctionne":  Il   croit que tous les autres pensent comme lui.

Finalement, je n'aime pas cette attitude où l'on présume que si la compagnie déménage, elle le fera ailleurs qu'à Granby.  Premièrement, il y a beaucoup d'employés avec une formation spécialisée qui travaillent à cette usine dont les procédés de fabrication sont très pointus.  Ils ne suivront pas nécessairement la compagnie où elle ira et en former d'autres n'est pas une mince affaire.  Mais le point le plus important est le suivant:  Pourquoi s'imagine-t-on que Granby n'est pas le meilleur endroit pour qu'une usine s'y installe?  C'est une attitude assez pessimiste, surtout de la part de gens qui sont supposés vendre notre Ville.  C'est certain que lorsque les taxes des zones industrielles augmentent chaque année, depuis trois ans, pour payer les folies de grandeurs du maire en place - et rien de concret pour améliorer les services des industries -, ce n'est pas très invitant.

jeudi 28 mai 2009

Enfin un vrai registre

Mercredi et jeudi prochains, les 3 et 4 juin de 9 h à 19 h, vous pourrez aller signer le registre concernant l'emprunt pour les travaux d'infrastructures des rues de l'Estrie, Quévillon et des Rossignols (là où il y a la piste cyclable controversée).  Vous signez pour demander que la population entière de Granby soit consultée par voie de référendum au sujet de cet emprunt.  La partie de cet emprunt payée par la population de Granby est de 2,3 millions$ qui s'ajoute aux 9,8 millions$ déjà empruntés en début d'année et ajoutée aussi aux 5,5 millions$ déjà empruntés pour combler le déficit actuariel.

Cette fois, l'endroit pour aller signer est l'hôtel de ville (87, rue Principale), au greffe.  J'imagine qu'ils ne pensent pas avoir beaucoup de monde et j'aimerais qu'on leur fasse une surprise.

Personnellement, j'ai l'intention de me servir de ce registre (et du référendum s'il y a lieu) comme sondage.  Pour moi, c'est plus gros que le simple emprunt, c'est une question d'envoyer un message clair aux élus qu'ils exagèrent dans leur gestion.  Avec tous les évènements des derniers mois, si ce n'est pas le cas, c'est que la population est satisfaite ou bien elle n'est pas prête à se battre.  C'est pourquoi les résultats de ce registre auront une grande influence sur ma décision à propos d'une mise en candidature éventuelle aux prochaines élections.

Pour que le sondage soit représentatif, il faut que la population soit informée de l'existence du registre.  C'est pourquoi j'ai acheté une page publicitaire qui paraîtra ce samedi dans La Voix de l'Est.  La température s'annonce idéale ces journées-là (ni trop beau, ni trop pluvieux) et les vacances ne sont pas encore commencées.  Bref, personne n'aura d'excuse pour ne pas avoir été signer.  J'espère seulement qu'une longue attente ne découragera pas trop les gens (normalement, il devrait y avoir qu'un seul bureau pour signer, mais je ne suis pas sûr).  N'hésitez pas à parler de ce registre à tous ceux que vous rencontrerez:  parents, amis et confrères de travail.  Cette semaine, ça doit être le sujet de conversation principal de tous.

De plus, j'aimerais vous solliciter pour votre contribution afin de payer cette annonce que je viens d'acheter.  Les heures que j'investis dans mes textes, c'est une chose, mais l'argent c'en est une autre.  Je ne suis pas à plaindre, mais j'aimerais bien ne pas être le seul à investir pour une meilleure qualité de vie dans ma ville.  C'est pour moi aussi une façon de savoir qui partage mes principes et mes convictions, un autre point qui m'aidera à déterminer si mes valeurs sont représentatives de celles de la population de Granby.  Vous pouvez me contacter au (450) 372-3652 ou  sur obreham@gmail.com et le tout sera confidentiel.

mercredi 27 mai 2009

Richard Goulet n'est pas seul ... et vous non plus!

Aujourd'hui, j'ai découvert un petit bijou d'éditorial sur le maire de St-Lambert et le golf local, publié dans La Presse.  C'est étonnant comment on voit des similitudes avec notre maire Richard Goulet et sa "vision" à propos de la gestion d'une ville et plus particulièrement comment subventionner un golf.  Cliquez ici pour lire cet article.

C'est amusant comme la façon dont une journaliste traite un sujet peut en dévoiler un tout autre sens.  J'aimerais bien que La Voix de l'Est prenne exemple sur sa grande soeur lorsqu'elle traite des affaires municipales.  Il paraîtrait que les gens ne se plaignent pas suffisamment pour en parler.  Mais tous les gens que je rencontre refusent de se plaindre publiquement par crainte de représailles de la part du maire.  Alors, quand est-ce que ces journalistes allumeront?  Peut-être ont-ils peur eux aussi?

Mais le cas de Richard Goulet est pourtant simple, ce n'est pas un dictateur comme plusieurs le prétendent, mais certains pourraient y voir plutôt des caractéristiques d'un bully dans une cour d'école:  Le bully intimide ses compagnons de classe.  Malheureusement, le bullying peut devenir le fait d'un groupe.  Ces gens qui suivent un leader qui intimide quelqu'un, ou reste passifs, sont avant tout entraînés par l'effet de groupe et peuvent manquer d'assurance.  L'isolement des victimes est la plus grande force du bully, il suffit donc de s'unir pour le combattre aisément.

Comme pour les gens de St-Lambert, moi aussi j'ai eu droit à la visite d'un huissier de la part de Richard Goulet et pour une niaiserie en plus.  Mais ne vous inquiétez pas, vous n'aurez pas à débourser d'argent en avocat via vos taxes, car j'avais raison, il avait tort et il a plié.  Vous n'avez eu qu'à payé le huissier.  Richard Goulet jappe fort, mais il ne mord pas autant qu'on pourrait le croire.

dimanche 24 mai 2009

Tanné du boisé Miner?

Je vous invite à lire le dernier blog des néo-loyalistes et, surtout, le commentaire que j'ai écrit.  Vous verrez que cela fait un très bon résumé des choses importantes qui se passe en ce moment à Granby.

jeudi 21 mai 2009

Nouveau blog

Voici un nouveau blog pour lire et exprimer des opinions sur l'actualité locale, régionale et provinciale:  Exprimez-vous.  C'est un autre blog de la part des Néo-Loyalistes.

Aujourd'hui, on peut y lire une opinion de Pascal Bonin, un citoyen qui défend férocement le parc Richelieu.  N'hésitez pas à l'encourager:  son combat met à jour le véritable visage de Richard Goulet.

samedi 16 mai 2009

Mario Limoges: gestionnaire à surveiller?

Je n'ai jamais rencontré Mario Limoges.  Je ne lui ai jamais parlé et je ne l'ai jamais entendu parlé.  Pourtant, simplement en lisant les articles dans les journaux, j'aurais bien de la misère à lui confier la gestion de mes économies sans poser de questions.  Et ce, même si on m'a vanté ses qualités de gestionnaire.  Je crois que ce sentiment est surtout relié à l'attitude que ce personnage dégage.

Les propos qu'il tient lorsqu'il parle de l'incubateur industriel me donnent l'impression qu'il n'a aucune idée de ce qu'il fait, qu'il apprend sur le tas.  Après tout, il a fait ses lettres de noblesses dans le marketing, pas dans le développement industriel.  Aujourd'hui on apprend dans un article de Michel Laliberté que, dans le dossier des FIER, il n'y a pas qu'un seul investissement fait en dehors de la région, comme on le laissait transparaître dans un précédent article, mais bien 5 sur un total de 11.  De plus, ces investissements représentent près de de la moitié des montants investis, soit la limite permise par le gouvernement.  Aucun investissement dans Brome-Missisiquoi ou d'Acton, seulement la Haute-Yamaska.  Et ce spécialiste du marketing pédale fort pour se justifier.  C'est un incompris.  Mais ces articles et la lettre de M. Masse, confirment trop bien mes soupçons à l'égard de ce gestionnaire.

Cet homme qui gère en ce moment des millions de dollars de l'argent des citoyens granbyens dans le dossier de l'incubateur industriel doit, à mon avis, être beaucoup plus suivi, supervisé et questionné qu'il ne l'est présentement par le conseil de la Ville de Granby.

jeudi 14 mai 2009

La mort d’un parc

Un jour, un maire qui avait de la vision, prévoyant qu’une usine installée depuis à peine 10 ans allait se développer dans un secteur résidentiel d’une ville en pleine expansion, décida d’être bienveillant. Alors que l’urbanisme était un mot inconnu à l’époque, il décida de créer une zone tampon entre les zones résidentielles et le terrain de l’usine afin d’agrémenter la vie urbaine. De plus, il fit don du terrain à la Ville avec un contrat pour en déterminer l’utilisation et ce, à perpétuité. Rappelons qu’à l’époque, être un élu c’était faire du bénévolat ou presque. C’était non seulement un maire visionnaire, mais c’était aussi un maire qui avait sa Ville à cœur. Cet homme c’est Pierre-Horace Boivin.


60 ans plus tard, un maire qui se dit visionnaire, un maire qui dit penser à l’humain avant le béton, un maire qui fait acheter par les citoyens le boisé Miner à grand frais pour le zoner parc, afin de le protéger des « méchants » qui voudraient siéger au conseil (car on ne peut pas changer le zonage sans l’accord des citoyens locaux) et bien ce maire, avec l’aide de ses conseillers, a réussi à transformer un zonage parc – en zonage industriel de surcroît – sans que personne ne s’en aperçoive, pas même les résidents locaux. Il pouvait bien avoir peur de ce que de futurs conseils pourraient prendre comme décisions, car il savait que lui-même en était capable et il fait pourtant partie du groupe des « gentils ».


Pour ce maire, les gros tapent sur les plus petits. Et les petits doivent plier. C’est le système, on ne peut rien y faire. Il est le maire de Granby, alors il tape sur les simples citoyens ou les petites villes avoisinantes qui osent s’opposer à ses projets. Et lui-même se plie aux désirs des grosses compagnies ou des citoyens plus influents que lui. Les négociations sont inutiles, car le système c’est le gros qui tape sur le petit, on doit plier sous la menace, c’est la vie. Se servir de son imagination pour trouver des solutions est de l’énergie gaspillée et c’est pourquoi il n’a jamais cru bon d’en avoir. C’est le même homme qui croit qu’il suffit d’avoir un député du « bon bord » au gouvernement provincial si on veut être capable de faire des projets, sinon point de salut. D’avoir une si basse opinion, si défaitiste et fataliste, de ses semblables est déplorable au plus haut point.


Pourtant, il y a 60 ans un homme se servait de son imagination pour faire de sa Ville, qu’il aimait tant, une ville où tous peuvent vivre heureux et en harmonie. Et ce à peu de frais.

mercredi 13 mai 2009

Référendum consultatif de la rue de l'Estrie

"Souhaitez-vous que les travaux d'infrastructures d'égoûts, d'aqueduc et de rue totalisant 3 355 595,75 $ dont un montant de 1 000 732,88 $ sera affecté au secteur des rues de l'Estrie, Quévillon et des Rossignols, visés par le règlement numéro 0167-2009, soient réalisés?"

Vous venez de lire la question qui sera posée aux citoyens du secteur de la rue de l'Estrie le 24 mai prochain lors du référendum consultatif.  Sachant que certains citoyens de ce quartier ont des problèmes d'égoûts et sachant que personne ne s'est opposé à ces travaux, qu'est-ce que le conseil espère apprendre de plus avec ce référendum consultatif?

Rappelons qu'un référendum consultatif n'oblige pas le conseil à quoi que se soit.  Peu importe le résultat, le conseil peu faire ce qu'il veut, c'est ça que "consultatif" veut dire.  On consulte les citoyens pour se faire une meilleure idée, comme on l'a fait pour les terres Miner.

Alors que tout le monde sait pertinemment que c'est la piste cyclable qu'on veut rajouter qui est le fond du problème, le conseil a décidé de le traiter comme projet à part - ce qui n'est pas un mal en soi - et de traiter ce projet comme s'il était accepté de tous - ce qui est aberrant.  En fait, personne n'est au courant des tenants et aboutissants de ce projet sorti des nues et le manque de communication de la part du conseil a fait partir la machine à rumeurs.  Personne ne sait vraiment ce que ce passe et tout le monde en ville fait des spéculations sur cette piste cyclable.  C'est une bonne raison pour les résidents du secteur pour refuser ce projet dont ils ne connaissent rien.

Mais comme les résidents qui veulent s'opposer à la piste cyclable devront officiellement dire qu'ils s'opposent aux travaux d'infrastructures, cela les placent dans une drôle de position.  S'ils s'opposent à ce projet, le maire Richard Goulet les a menacés de faire les travaux tout en leur refilant la totalité de la facture.  Acceptez mon projet de piste cyclable sur lequel je ne vous laisse pas vous exprimer ou je vous refile une facture qui pourrait s'élever entre 50 000 $ et 150 000 $ selon le  frontage de votre terrain; Y-a-t'il une meilleure définition pour le mot "chantage"?

samedi 9 mai 2009

Encore l'incubateur industriel

Aujourd'hui dans La Voix de l'Est, on nous ramène encore le sujet de l'incubateur industriel.  Un sujet qui, malheureusement, n'intéresse personne.  Pourtant, c'est un projet important qui est financé en majeure partie par la Ville de Granby.

Initialement, les plans prévoyaient la construction d'un immeuble industriel pour aider les jeunes entreprises au coût de 4 millions$ (intérêts inclus puisque l'argent est emprunté).  Suite à la crise économique, le projet est mis en veilleuse.  Aujourd'hui on nous informe que le bâtiment sera plus petit que prévu.  Après avoir discuté avec des entrepreneurs, on a réalisé qu'il faudra plus d'espaces de style "atelier".  "On a décidé de tout reprendre, on a refait le concept.  On fera notamment des espace moins grands, moins hauts, à géométrie variable", laisse entendre Mario Limoges.  La corporation CIME, qui devait gérer le tout, vient de transférer la gestion à CITIG, car elle "avait d'autres dossiers à traiter".  Qui sont CITIG? Aucune idée.  Il y a 3 mois, on se questionnait sur la pertinence d'ériger un incubateur industriel quand des locaux industriels étaient déjà vacants ou risquaient de le devenir.  Pourquoi n'avait-on pas étudié la question plutôt, je ne sais pas.  Mais, en 3 mois, a-t-on réussit à remplir le 1 037 273 pi.ca. de locaux vacants?

Comment peut-on penser qu'il y a autre chose que de l'improvisation et de l'amateurisme dans le projet de l'incubateur industriel?  Un questionnement que je me pose depuis le début de ce projet (voir mon autre blog qui, malheureusement, est toujours d'actualité).  On s'amuse à changer les plans, et même les concepts de base du projet, au gré des saisons.  Sincèrement, je me demande quel a été le processus de réflexion lorsque le projet fût accepté par le conseil de la Ville de Granby.  Quels sont les arguments qui ont convaincu les différents conseillers?  Quelles vérifications ont été faites pour s'assurer du sérieux de la chose?  Ah oui, c'est vrai, le conseil ne partage pas les résultats de leurs discussions avec les citoyens, on ne le saura donc jamais.

dimanche 3 mai 2009

Pont Robinson et prévisions 2008

Pont Robinson

La réfection du pont Robinson ne fera plus partie du budget de la Ville de Granby; le gouvernement provincial en ayant pris la responsabilité (lire l’article ici). Dans une telle situation le conseil de Ville devrait faire un suivi serré des travaux afin de s’assurer que tout sera fait à la satisfaction de tous. Au besoin, on doit négocier avec finesse pour convaincre le ministère des transports de faire les travaux pour combler nos exigences. Mais Richard Goulet ne sait pas négocier, alors il tente d’utiliser la seule méthode qu’il connaît, imposer ses volontés en brandissant les dollars des citoyens. En effet, il veut contribuer financièrement à la reconstruction du pont Robinson pour exercer un certain contrôle sur les résultats. C’est un manque de leadership incroyable de penser que tous les problèmes peuvent être résolus avec de l’argent, l’argent des contribuables. La discussion peut régler bien des problèmes à peu de frais, lorsqu’on s’en donne la peine.

En fait, c'est comme si vous voudriez construire une maison sur votre terrain et que la Ville de Granby payerait une partie des coûts de construction afin de s'assurer que votre immeuble respecte bien les normes environnementales, de prévention incendie ou de bon voisinage.


On note aussi que maintenant que le ministère des transports en a la responsabilité, il semble moins urgent de le rénover. Les fonctionnaires provinciaux semblent plutôt insensibles aux peurs que Richard Goulet s’amuse à propager à propos de la désuétude des infrastructures granbyennes.


Prévisions 2008


Ceci m’amène à faire le point des projets de Richard Goulet et les prévisions financières quant aux emprunts. Lors du budget 2008, il y a eu un dépôt du programme triennal où on ébauche les projets majeurs qui seront exécutés dans les trois prochaines années, soit 2008-2009-2010. Voici une copie d’une partie du document explicatif du budget 2008 présenté dans le Journal l’Express du vendredi 7 décembre 2007 :


Comme on le voit on prévoyait emprunté 36 154 000 $ pour ces trois années. Étant présent à la séance du dépôt de ce budget, je me rappelle très bien que Richard Goulet avait spécifié qu’après cela ce serait terminé, car après 2010 nous aurions rattrapé notre retard et ne serions plus dans le besoin. Aujourd’hui en 2009, les emprunts effectués atteignent déjà 40 millions$ (il reste encore 2010). Il est vrai qu’on a rajouté 8 millions$ pour les terres Miner. Par contre, le gouvernement provincial a aussi payé une bonne partie de la facture du pont Mountain, ce qui n’était pas prévu. Selon la même édition du Journal l’Express, en page 4, on nous disait que cette année, en 2009, il était prévu de payer le pont Robinson en totalité (ce qui n’est plus le cas) et on devait construire une 3e glace à l’aréna Léonard-Grondin (ce qui est reporté au moins en 2010). Pour 2010, on prévoyait la construction d’une nouvelle bibliothèque et d’une piscine extérieure.


Le projet de piscine a été remis aux calandres grecques, ce qui est étonnant puisque c’était un projet-clé pour illustrer les retards de la Ville. En ce qui concerne l’aréna et la bibliothèque, les estimations ont déjà augmenté d’une dizaine de millions$ par rapport aux prévisions de ce programme triennal, et rien n’est définitif encore.


Donc on en a moins que prévu (on a un parc et des terrains vagues, mais on n’a plus de piscine), on a plus de cadeaux (facture des ponts payés à 100% par le provincial) et tout ça nous coûte plus cher?!!! Mais Richard Goulet nous dit qu’on respecte les budgets. Ceci démontre bien l’improvisation du conseil actuel qui n’est pas capable de visualiser et anticiper les problèmes futurs et surestime sa capacité à gérer des projets importants.